J’habite face à la mer, au dessus de la plage de Pontaillac, Ce soir je suis seul. Mes parents sont partis au restaurant. Je décide de regarder un bon film d’horreur. Je choisis le DVD « Le tueur échappé » et je m’installe sur le canapé du salon. Quelques minutes avant la fin, il y a une coupure de courant. Comme je ne sais pas réparer, je vais me coucher. Je commence à m’endormir, mais des tambourinements retentissent sur la fenêtre en face de moi. Par peur, je me retourne doucement de l’autre côté, L’inconnu frappe encore pus fort. Je ne bouge pas. Il s’est arrêté. J’entends mon prénom résonner. Je prends mon courage à deux mains, m’avance vers la voix et examine l’extérieur. Je ne vois personne.
Pour me calmer, je vais aller boire du lait dans la cuisine. Il fait très sombre, je ne vois pas bien le couloir, je me prends le coin d’un meuble sur mon doigt de pied. Ça m’énerve.
En saisissant un récipient dans l’évier, je vois des taches de sang. Choqué, je fais tomber le verre qui se brise en mille morceaux. Il y a une grande coupure sur mon pied, où un malheureux morceau s’est introduit dans ma peau. Cela me fait extrêmement mal. Je me dirige alors, à cloche pied, dans la salle de bain pour trouver des soins. Avant d’attraper un bandage, je perçois sur le miroir : « Je te vois ». Au même moment, derrière la porte d’entrée, une personne crie : « Benjamin, ouvre-moi ! ». Je m’approche tout en boitant et j’ouvre la porte. Il n’y a personne. Seulement au loin, sur la plage de Pontaillac, un individu dont je n’arrive point à discerner le visage. Je vois uniquement ses yeux rouges qui me fixent. Je referme rapidement la porte.
Après cette situation de panique, j’entends des bruits vers la cuisine. J’y retourne. Les traces de sang ont disparu, un couteau est apparu, planté dans le mur. Quelqu’un frappe de nouveau à la porte d’entrée. Mais cette fois-ci, c’est une voix que je connais, néanmoins la personne dit d’un ton sinistre : « Benjamin, ouvre-moi ! C’est urgent ! ». J’ouvre et je vois mon voisin, portant une robe de chambre à motif « canards jaunes », Il voulait juste un rouleau de papier toilette.
Marie
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