Les cours s’articulent autour de 3 points principaux

Etape fondamentale qui permet de situer l’élève et non pas juger : élocution, mouvement, déplacement, imagination…

L’improvisation peut être faite :

  • de mots (histoire)
  • de gestes (mimes)
  • de l’ensemble des deux

Aborder un texte à la lecture à voix haute – ce qui n’a rien à voir avec une lecture personnelle – tout mot difficile peut être repris à l’envers (par exemple).

Une poésie apprise à l’école, non plus récitée mais dite, voir interprétée avec mise en scène…

Les phrases de diction, sous forme de jeux : quelques phrases clés qu’il faut apprendre le plus rapidement possible sans se tromper et de manière compréhensible…

Comprendre et situer le personnage que l’on interprète

  • L’installer sur la scène, dans un décor (abstrait, concret, fictif, néant…)
  • Mettre l’histoire en scène : les personnages entre eux dans un lieu (l’apprentissage du texte est quasi acquis)
  • Utiliser les acquis des comédiens – qui ne sont pas des professionnels – pour orienter le travail. C’est valorisant pour le comédien et cela le met en confiance. Au théâtre, nul n’est nul. La notion de nullité est proscrite.
  • Le spectacle : il fait partie intégrante du cours car il est une épreuve, un cap à franchir, oser donner ce que l’on a appris au public. Saurai-je redonner au public privé du cours ? Tous n’acquièrent pas cette étape facilement et c’est normal, car l’épreuve est difficile. Le musicien se « cache derrière » son instrument, le comédien rappelez-vous est son propre instrument, il est donc exhibé, vulnérable… et doit mettre en pratique, là à l’instant ce qu’il a acquis devant un parterre de personnes dit public !!! On sait que chacun donnera le meilleur de lui, le plus possible…
  • L’après spectacle : analyser et comprendre ce qui ‘na pas marché et pourquoi, comment… donc travailler ses faiblesses pour s’améliorer. Et bien sûr, encourager et féliciter tout ce qui a été bien, savoir le mettre en valeur. Analyser les critiques constructives et les autres.