« Le chemin de la vie est parfois ténébreux ou rocailleux, mais la compagnie de vrais amis le rend toujours plus aisé et lumineux » Frédéric Lenoir
L’année 1988 marque pour moi un passage très pénible et douloureux, il y a avant et après .
Au problème de santé physique, se greffaient la détresse, le chagrin, la douleur morale que je ne pouvais décrire, partager avec quiconque et qui se transformaient en profonde angoisse.
Mais ce qui remonte à la surface de mes souvenirs de ces moments là et ce que je veux garder précieusement dans ma mémoire, c’est cette chaîne de solidarité amicale qui s’ est organisée autour de moi. Personne ne pouvait prendre ma place, mais chacun à sa façon, selon ses » compétences » et ses possibilités a fait
le maximum. Assurer les courses, m’ encourager à bien m’ alimenter, me distraire en me racontant son quotidien, anecdotes et blagues, les nouvelles de l’ extérieur dont j’étais coupée pour un temps. Trop faible pour me concentrer sur un livre, Je faisais des mots croisés et améliorais sensiblement mon niveau ! Le ravitaillement était bien assuré !
Mais, c’est Pascale, ma fidèle Pascale dont j’ attendais les visites impatiemment, qui me rechargeait le plus en énergie positive, c’était comme une transfusion de sang frais pour l’ anémiée que j’ étais ! Elle me ressuscitait à chaque passage, me lavant les neurones en m’ apportant une bonne dose de gaieté, de sérotonine d ‘ endorphines ou de ce que je ne sais quoi ! Quelques pas dans le jardin, puis un peu plus loin au fil des semaines.
Triste convalescence, émaillée cependant d’éclats de rire, inondée de lumière grâce aux uns et aux autres, grâce à leur générosité et à ces moments si précieux.
Depuis, avec Pascale, nous avons partagé beaucoup d’ autres moments, événements joyeux, ou moins, voire douloureux. Un fil très solide nous unit et Lucie, la grande fille de Pascale, ma filleule baroudeuse, symbolise ce lien solide.
Dans cette période trouble, angoissante, les liens familiaux et amicaux sont une telle richesse !!!
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