consolation

Consolation d’un jour meurtri, Annie

Et puis un jour tout passe,
pour le meilleur après le pire,
et puis un jour tout passe,
reviennent les rires…

On se remet de tout,
douleur, perte, souffrance,

un jour, on se remet debout,
pour aller vers l’espérance.

L’être humain est ainsi fait,
il croit ne jamais se relever,
puis, un jour d’été,
il se surprend à rêver.

Les plus grandes déchirures,
trahisons, deuils, chagrins
même si longtemps perdurent,
un beau jour, nous quittent enfin.

Les cicatrices encore visibles,
dans l’âme profondément inscrites,
leurs traces toujours sensibles
comme un rappel strict.

Comme l’eau du torrent
coulant sur les pierres polies,
comme le souffle du vent,
incessant, nuit après nuit.

Le temps fait son travail,
les larmes se sont taries,
le cœur a moins mal,
de nouveau il sourit.

Et souffle le vent
pour tout aérer,
et coule l’eau du torrent,
pour tout nettoyer.

Passeront les saisons,
partiront les hirondelles
reviendront les bourgeons,
dans une valse éternelle.

Pleure maintenant mon amie,
puisque c’en est le moment,
bientôt ou plus tard, ton chagrin sera fini,
le temps aura gommé tes tourments.

Puisses – tu ne garder que le meilleur
dans tes souvenirs,
et aspirer à encore meilleur
dans le prochain avenir !

Annie

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