Apprendre à s’accepter dans son intégralité :

  • Son image, celle que l’on renvoie à l’autre…
  • Sa voix, que l’on aime rarement entendre…
  • Ses gestes, que l’on trouve souvent maladroits, mal gérés, à mimiques…
  • Ses déplacements, raides, pas élégants, trop brusques…

S’accepter pour ensuite accepter le personnage à incarner. Accepter de puiser en soi quelques facettes enfouies de nous, parfois mal acceptées, pour les mettre au service d’un personnage, d’une situation, d’un échange…

Affirmer le port de sa voix pour être capable de parler en public, pour oser être entendu.

Les techniques du théâtre facilitent donc la connaissance de soi, oser montrer qui l’on est à travers des rôles – personnages – est déjà l’acceptation de soi. Au théâtre, « le comédien est son propre instrument de qui il joue ». Mieux on se connaît, meilleure est la confiance en soi : on ne peut avoir confiance qu’en ce que l’on connaît bien. Le regard de l’autre sur soi n’a plus la même valeur : c’est un échange et non plu seulement la critique.

D’un point de vue esthétique, la pratique du théâtre conduit à développer ses sens avec émotion, intelligence et sensibilité.

D’un point de vue culturel, la pratique du théâtre ouvre vers la lecture, le développement de l’imaginaire, la réflexion critique. C’est une ouverture des connaissances (auteurs, vocabulaires, différentes formes d’écriture…). La découverte des langages : paroles, gestes, musiques, costumes, objets, images, textes, scénographie…

D’un point de vue personnel, c’est l’organisation de sa mémoire, la connaissance de soi donc l’acceptation, le développement de son esprit critique, d’est l’évolution du corps par la gestuelle, la structuration de l’espace dans la relation à la mise en scène, c’est l’ouverture vers une facilité de paroles et de gestes par la pratique de l’improvisation, c’est l’ouverture de soi vers les autres dans la création d’un personnage (une partie de soi pour créer l’autre…).