… Ce matin, c’est décidé, je me lève et me dirige vers lui. Mais à ce moment l’homme se dirige aussi vers moi, comme si j’avançais devant un miroir et qu’il était mon reflet. Ce qui me trouble le plus c’est qu’il a les mêmes vêtements que moi de la tête au pied. Par peur, je l’esquive et vais aux toilettes du bar. Je sens qu’il me suit. Je m’enferme dans une cabine et lui celle à côté de moi. Je sais qu’il y a une fenêtre dans cette pièce mais si j’ouvre la porte de la cabine, l’homme fera pareil. Il me faut un autre plan. Je pourrai appeler Eloïse pour qu’elle vienne me chercher puisqu’elle ne connait pas le suiveur il ne pourra pas me suivre. Hmm je vais plutôt lui envoyer un message pour pas que l’autre entende mon plan. Je reçois rapidement sa réponse qui me dit qu’elle est en route. Je sors dehors et j’attends. Bizarrement, il ne m’a pas suivi. Après 5min, Eloïse arrive enfin, je monte dans sa voiture et je lui raconte tout ce qui s’est passé.
Le lendemain, je prends une journée de congé pour savoir qui est cet homme. Tout d’abord je vais au bistrot pour le retrouver et en portant des habits personnalisés. Je bois mon café tout en regardant sa table habituelle. Il arrive avec mes habits personnalisés et commande le même café que le mien. Je me demande comment il fait. Bon je finis mon café et je vais à un parc. Bien-sûr il me suit. Je m’assois sur un banc pour donner du pain aux canards. A ma surprise, il s’assoit près de moi, c’est la première fois qu’on est si proche. Il a également un morceau de pain. J’essaye de lui parler mais je suis tétanisé, j’ai l’impression qu’il envoie des ondes négatives. De plus le fait qu’il y ait un silence entre nous deux me met mal à l’aise. Je commence à trembler de mon genou droit. C’est alors qu’il se tourne pour me parler, je le regarde dans les yeux. Il me pose ces questions : « Pourquoi me suis-tu ? Pourquoi me regardes-tu au bar ? Pourquoi portes-tu mes vêtements ? Qui es-tu ? » J’avais les frissons, il me demande tout cela tandis que c’est lui le ‘’coupable’’, j’aurai dû être le premier à parler, à moins qu’il savait déjà ce que j’allais faire ou pire ce que j’allais penser ! Je ne sais quoi lui répondre. Je ne comprends pas cette situation, et pourquoi il me sourit ? Il se lève et part, mais avant je l’attrape par l’épaule et je m’excuse. Il me pardonne et disparaît en poussière, comme si il venait de mourir et que ces cendres se sont envolées.
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