Dès que les signaux seront au vert et quelle que soit la météo, mais je prévois qu’elle soit idéale, tout est déjà prévu : pas question de partir au bout du monde sous les palmiers, cocotiers, palétuviers… Faire des heures et des heures d’ avion pour re-polluer notre planète en convalescence, pas besoin d’ un passeport, ni de valise, juste ma paire de baskets, un peu d’eau et un petit goûter pour mon chien et…. direction Ronce les Bains puis à gauche un peu plus loin… la pointe Espagnole !!
Je passerai chercher ( ou pas) un ou une acolyte et son chien, pour une soirée à contempler la mer, les vagues et les mouettes et respirer à pleins poumons l’air du large !
Les chiens,fraîchement déconfinés et énervés par cette sortie surprise, s’élanceront sur la plage et comme d’habitude, feront des allers-retours, des » longueurs » et finalement… un peu de thalasso ! Ils regarderont de temps en temps dans notre direction, puis rassurés, repartiront de plus belle !
Je rêve depuis des jours de cette promenade le long du rivage, les cheveux dans les yeux, le nez en l’air !!!
Peut être irai-je mettre les pieds dans l’eau, jambes de pantalon relevées, juste pour crier qu’elle est glacée ! Et me laisser tremper par une vague !
L’air marin et le vent me feront tourner la tête, je le sais d’avance et j’irai m’asseoir sur une souche d’ arbre, plus haut, à l’écart, pour regarder tranquillement l’ensemble, les lignes et les couleurs changeantes, les mouvements… écouter, sentir, jusqu’à être hypnotisée et me dire tout haut : »qu’est ce que tu m’as manqué »!
Plus tard, du sable plein la voiture, comme d’ habitude, l’ odeur des chiens mouillés, épuisés par leur course folle, nous longerons toute la côte, La Palmyre, la grande-côte, Saint Palais, petit arrêt à Pontaillac en espérant que le glacier soit ouvert… et nous remonterons lentement vers la plage du Chay, pour constater que la maison aux volets bleus de mes vieux amis est ouverte ! Tout rentre donc dans l’ ordre ! Puis, retour en passant devant le port de Royan, la grande Conche de nouveau fréquentée, la ville sortira d’ un grand sommeil, timidement, frileusement, bien peureusement.
Même si les kilomètres parcourus sont peu nombreux, le dépaysement sera total, inoubliable… comme une sortie de prison… enfin, j’ imagine !!!
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