Il faudrait s’arrêter un instant, une heure peut-être, pour contempler, se nourrir pleinement de ce paysage riche en couleurs.
Alors, prenons le temps de le regarder ce chemin qui serpente dans les vignes construites en espalier pour mieux épouser ce flan de montagne.
Nous sommes à six cent cent mètres d’altitude, au dessus de Vevey, dans le canton de Vaud. Et s’amorce la descente vers les rives du lac Léman, dans ce lieu qui mérite bien son nom de Riviera fut-elle vaudoise !
Car de la riviera, telle que vous la connaissons dans le midi de la France, elle en a (presque) le climat (sauf en plein hiver) ; elle en copie, avec de plus franches couleurs parfois la lumière.
Ne parle t-on pas localement des trois soleils : celui du ciel, celui de la pierre (qui réchauffe), celui du lac (qui miroite)?
Notre regard englobe l’entier du paysage : au premier plan un mélèze, puis des murs qui soutiennent les arpents pour faciliter une descente en douceur, des sillons réguliers entre les ceps plantés par l’homme, et puis quelques maisons tournées vers le sud, là où le regard se dirige, en face, vers les sommets enneigés des Alpes françaises.
Et, enfin, au loin, en majesté, le lac ! Et vibre la lumière, du lever du soleil à son coucher, en somptueuses couleurs contrastantes.
Alors, quelque que soient notre saison préférée et nos couleurs favorites, je vous le dis, comme je le ressens : pour moi, oui, pour moi, c’est un des plus beau paysage du monde !
Mon horizon aujourd’hui est maritime, une nouvelle occasion de contemplation : la mer, ses saisons, ses marées, autres lumières, autres beautés.
Je garderai cependant de ce bassin lémanique, que l’homme a su préserver, habiter et remercier, l’image de la force, de la sérénité et de la beauté.
Puissiez vous, à votre tour, apprécier ce paysage.
MTD
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