Au fond de la vallée de la haine,
Endormie, silencieuse, lointaine,
Il parait que des formes inconnues,
Ombres chevauchant le dos des cumulus,
Ululant nuits et jours,
Y croisent des aigles et des vautours.
Aiglons à l’ allure princière,
Et vautours attirés par la chair,
Il se dit que, là-bas,
On n’ a plus aucune loi ;
Un,plus fort que les autres,
Y règne en despote et mauvais apôtre.
Accompagné d’une hyène ricanante,
Et de louves dévorantes,
Il a tous les pouvoirs,
On a perdu tout espoir
Un jour de connaître la paix.
Y aurait il plus laid ?
A moins qu’un remède, bon traitement,
En vienne à bout, plus puissant,
Il aurait sinon raison de notre liberté
Ou de notre belle solidarité.
Un matin,nous nous en relèverons,
Y verrons à sa place, une belle explosion.
Alors le cours de notre vie reprendra,
Et de tous ces rudes combats,
Il restera une morale à tirer,
Ou des mauvais rêves à oublier,
Une façon nouvelle de marcher
Y aura enfin une place toute trouvée.
Annie
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